GA/PT/0011/99/16
Surprenants ces démocrates qui préfèrent les observateurs qui les arrangent et qui naturellement récusent ceux qui les dérangent! Peut-être faudrait-il leur rappeler que lorsque les élections sont libres et pluralistes, les observations sont aussi libres et Pluralistes conformément aux textes qui régissent les élections et l’accréditation des observateurs.
Espérons pour nos peuples que les observateurs que préfèrent ces démocrates ne seront pas les mêmes que ceux qui dans certains pays africains ont eu à faire pression sur nos observateurs pour décrédibiliser les élections et leurs résultats avant même qu’ils aient lieu.
Le GERDDES – Afrique pour sa part, continuera d’apporter son témoignage chaque fois qu’il sera invité et aura les moyens de sa mission, convaincu qu’il est de ce que chaque récusation cache toujours quelque malice surtout lorsqu’on sait que cette dernière provient toujours des commanditaires des pressions et chantages dont il a été souvent l’objet.
Ceux qui exigent à juste titre la démocratie et le pluralisme doivent donner eux-mêmes l’exemple de tolérance et d’acceptation du pluralisme s’ils ne veulent pas être soupçonnés de se servir de la démocratie pour la tuer ou la confisquer.
Devant les risques que font courir à l’Afrique certains de nos démocrates, le GERDDES-Afrique restera vigilant puisqu’il n’a rien oublié des riches enseignements tirés de ses nombreuses démarches pour rapprocher nos peuples et nos dirigeants en vue d’obtenir l’environnement consensuel et pacifique nécessaire au développement durable de nos pays.
Délivré à Cotonou, le 13 janvier 1999