GA/PT/0204/99/23
Le GERDDES-Afrique prend acte du Communiqué de Presse du GERDDES-Burkina en date du 15 Mai 1999 sur la situation sociale au Burkina Faso. Il s’en félicite et lui apporte son plein soutien.
Pour sa part, pleinement informé des événements récents que traverse le Burkina Faso, le GERDDES-Afrique voudrait saisir cette occasion pour faire savoir qu’il désapprouve toutes les actions tendant à exploiter à des fins politiques inavouables, les souffrances des familles ainsi que toutes les tentatives voilées, d’empêcher la mise en oeuvre de l’action sereine de la justice.
Dans le cadre de sa lutte constante contre l’impunité et pour l’instauration de l’Etat de droit dans nos pays, le GERDDES-Afrique s’opposera toujours à la banalisation de nos Institutions, celles-là mêmes qui ont contribué à l’épanouissement de certains parmi nous; dans le domaine de la justice, par exemple.
Nos Institutions démocratiques sont encore fragiles mais restent perfectibles; gardons-nous de faire « la politique de la terre brûlée », pour ne pas livrer nos pays à certains rêves passéites, mais toujours totalitaires et qui, à notre avis, se trompent encore d’époque.
Dans nos pays, il serait souhaitable que l’on sache une fois pour toutes que force doit rester à la loi envers et contre tous (assassins, fauteurs de troubles, incitateurs aux crimes et à la haine etc.) quels que soient leurs rangs.
Délivré à Cotonou, le 18 Mai 1999