Le GERDDES-AFRIQUE prend acte de la prise de Freetown par les forces de l’ECOMOG à dominance nigériane. Toutefois, compte tenu de l’impact négatif que cette offensive « victorieuse » pourrait avoir sur la cohésion et la bonne marche de l’intégration régionale, et pour éviter tout enlisement de cette intervention, le GERDDES-AFRIQUE supplie les Chefs d’Etat de la CEDEAO d’envisager une réunion d’urgence pour décider de la relève des forces victorieuses à Freetown par une plus large composition des forces de l’ECOMOG afin de poursuivre le dialogue avec la junte. Ceci permettrait d’assurer le retour à la légalité constitutionnelle en limitant les pertes en vies humaines, notamment pour les populations civiles.
Fait à Cotonou, le 20 février 1998