GA/PT/ 0357/99/26
Tous les peuples du monde et les organisations de la société civile doivent dénoncer avec véhémence, la timidité des Grandes Puissances et du Conseil de Sécurité devant le génocide et l’extermination du Peuple du Timor Oriental qui a eu le tort de faire confiance aux Nations Unies, pour choisir l’une des options que lui offrait la charte des Nations Unies et l’Organisation mondiale elle-même.
A quoi servent donc les grandes déclarations des super Puissances ?
Faut-il uniquement avoir la chance de naître sur les Continents européen et américain pour mériter une attention précieuse des grandes puissances et bénéficier du devoir d’ingérence ? Quelle injustice au seuil du 3ème Millénaire !
Pourra-t-on expliquer un jour aux générations futures ces différences de traitement sans donner l’impression que les positions des grandes puissances restent encore discriminatoires ou intéressées ?
Ne craint-on. pas de renforcer certaines suspicions selon lesquelles les droits de l’homme et la démocratie ne sont que des gadgets que l’on manipule pour satisfaire la naïveté de certains activistes?
Puisse cet appel réveiller ceux vers lesquels beaucoup d’entre nous continuent de se tourner naïvement pour tenter de faire aboutir nos revendications légitimes en matière de défense des droits de l’homme et de la démocratie.
Délivré à Cotonou, le 6 septembre 1999