GA/PT/0182/ 99/22
Le GERDDES Afrique voudrait lancer un appel à la communauté internationale pour que le Kossovo ne relègue pas pour longtemps encore au second plan, les drames que vivent les africains. Les coups d’État aux Comores et en Guinée devraient être condamnés. Celui de la Guinée Bissau non seulement affaiblit la CEDEAO, mais aussi ses dessous néocolonialistes risquent d’affaiblir à terme l’UEMOA et l’intégration régionale ouest-africaine. Méritent aussi une attention soutenue, les violations de droit de l’homme, les restrictions aux libertés individuelles ainsi que la chape de plomb qui s’abat chaque jour un peu plus sur le peuple du Niger depuis l’assassinat du Président Barre Maïnassara.
En effet, contrairement aux déclarations des putschistes, les arrestations, mise en résidence surveillée et autres entraves à la liberté de circuler sont légion et jettent un éclairage nouveau sur les réelles intentions de ces putschistes d’un nouveau genre.
Le Monde entier doit prendre conscience des dangers que représentent pour nos démocraties africaines, ces adeptes de la Solution Finale.
Seules une mobilisation internationale et des sanctions personnelles à l’égard des auteurs de ces coups d’état et les membres de leur famille, prises par la communauté internationale sont susceptibles de les contraindre à mettre un terme à de telles entreprises machiavéliques et aux tueries sans enquête ni procès.
Le GERDDES Afrique reste convaincu qu’un bannissement international de tous ceux qui assassinent les démocraties et leurs leaders peut non seulement permettre de réduire les effets des sanctions à l’égard des peuples innocents, mais aussi de dissuader tous ceux que pourrait inspirer le sanglant précédent du Niger.
Délivré à Cotonou, le 10 Mai 1999